Le samedi 17 septembre 2022, le président du parti de l’opposition Les Démocrates, Guy-Nzouba-Ndama a été interpellé à la frontière de Kabala avec des valises pleines de billets de banque d’un montant total de près de 1,2 milliard de FCFA. Après plusieurs jours passés en garde à vue dans une unité de gendarmerie à Franceville, Guy-Nzouba-Ndama va être transféré à Libreville pour nécessité d’enquête. Selon une source judiciaire, l’ancien président de l’Assemblée nationale devrait être inculpé pour blanchiment de capitaux et contrebande avant sa comparution devant la cour criminelle spéciale. Il risque jusqu’à un an de prison ferme.
Guy-Nzouba-Ndama est dans la tourmente. Plus les jours passent, son affaire se complique. En effet, celui que plusieurs médias proches de l’opposition disaient être mis hors de cause et libre depuis hier soir va être transféré à Libreville par l’antenne de la Direction Générale de Recherches (DGR) de Franceville. Après les enquêtes préliminaires qui ont débuté dans le Chef lieu de la province du Haut-Ogooué et qui ont débouché sur des accusations de blanchiment de capitaux, de contrebande, place maintenant à une enquête plus minutieuse à Libreville avant une possible mise en examen.
Guy-Nzouba-Ndama risque gros !
Dans cette affaire rocambolesque des valises au milliard de FCFA Guy-Nzouba-Ndama pourrait laisser beaucoup de plumes au regard des accusations qui pèsent contre lui. En effet, en ramenant la somme de 1 milliard 190 millions de FCFA du Congo Brazzaville sans déclaration préalable devant les services de douanes situés à la frontière, le Président Des Démocrates a commis plusieurs infractions. Il est soupçonné de « contrebande de marchandises prohibées », que le le code des douanes punit sévèrement. À cet effet, l’article 470 prévoit des sanctions pénales, notamment une peine d’emprisonnement de trois mois à un an.
À Libreville, la procédure judiciaire de Guy-Nzouba-Ndama devrait s’accélérer dans les prochaines heures avec une comparution devant la cour criminelle spéciale. Reste à savoir si ce dernier sera placé sous mandat de dépôt ou relaxé par la justice gabonaise.