Dans son dernier rapport, le Forum économique mondial (organisation internationale privée de lobbying), présente le Gabon comme étant le deuxième pays le plus boisé de la planète avec 88 % de sa surface couverte par les arbres.
Si on savait que le Gabon était recouvert à 88% par la forêt équatoriale, on était loin d’imaginer que ce petit pays d’Afrique Centrale pourrait faire partie des États les plus boisés au monde. C’est en tout cas ce que révèle un rapport du Forum économique mondial qui classe le Gabon comme deuxième pays le plus boisé de la planète, juste derrière le Suriname (97 %).
Le rapport indique également que le pays d’Ali Bongo Ondimba a établi avec succès un équilibre entre le carbone émis et le carbone absorbé. C’est ainsi que depuis 2010, sa zone économique spéciale de Nkok spécialisée dans la transformation du bois met en œuvre les meilleures pratiques et respecte les normes internationales les plus strictes, atteignant son objectif d’une industrialisation neutre en carbone pour les années 2019, 2020 et 2021. Ce qui est une première pour une zone industrielle en Afrique et une étape importante qui vient positionner le Gabon en leader dans la lutte contre le changement climatique.
le Gabon figure dans le classement des 7 pays dans le monde (Bhutan, Suriname, Panama, Guyane, Gabon, Madagascar et Niué), qui sont déjà à zéro émission nette. En d’autres termes, ces pays ont équilibré le carbone qu’ils émettent avec le carbone qu’ils absorbent. Le Bhutan par exemple dispose de 72 % de forêts. Ses arbres absorbent 9 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an alors qu’il contribue à moins de 0,000 1 % des émissions mondiales.
Rappelons que le Gabon séquestre annuellement l’équivalent de 140 000 tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 000. Ainsi, fort d’une différence de plus de 100 000 tonnes de carbone chaque année, le Gabon peut vendre son crédit carbone aux entreprises qui en ont besoin. Le pays vient d’être certifié au crédit carbone de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc) sur la période 2010-2018. Une première pour un pays africain.