Le Gabon continue d’être fortement apprécié dans le monde pour sa stratégie qui vise à préparer l’après-pétrole. Pour preuve, l’Université la plus prestigieuse du monde, Harvard University s’intéresse de très près au modèle gabonais.
Le 13 janvier dernier, le Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba s’est longuement entretenu avec John D. Macomber, maître de conférence en finances à la Harvard Business School. Au cœur de leurs échanges, la stratégie du Gabon pour préparer l’après-pétrole et le développement de la zone spéciale économie de nkok qui est un modèle en Afrique.
« L’objectif de mon entretien avec le président était de comprendre certaines des décisions qu’un pays doit prendre pour établir une zone économique prospère. Je suis professeur à Harvard et j’ai vu des zones économiques dans le monde entier. Et souvent, elles ne sont pas bien pensées », a indiqué John D. Macomber.
Avant de poursuivre : « J’ai vu des zones économiques dans le monde entier et souvent elles ne sont pas vraiment bien pensées. Elles ont quelques éléments importants mais pas tout ce qu’il faut. Ici, le fait d’utiliser le bois, de créer des emplois, de créer une valeur économique sur le continent et de booster le pays loin en utilisant non seulement la terre, l’espace mais aussi les autres industries liées, en formant également les hommes dans la manufacture et le transport maritime… Il est très intéressant de voir tous ces éléments réunis ici » .
Avec plus 85 entreprises implantées, Nkok, considéré comme l’une des zones économiques spéciales les plus performantes au monde dans le secteur du bois, a réussi le pari a date de créer plus de 16 000 emplois directs et indirects. Aujourd’hui, elle fait cas d’école dans plusieurs pays sur le continent.