Au Gabon, chaque jour qui passe est un supplice pour l’opposition gabonaise qui ne cesse de se fissurer. Entre guerre de leadership et absence de projet de société, l’opposition a bien du mal à exister sur la scène politique à sept mois des élections générales ( présidentielle, législatives, locales et sénatoriales).
L’opposition gabonaise rêve toujours de son leader. Jean Ping, l’ancien candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016 ne veut pas passer le flambeau, il se dit toujours prêt à aller à l’élection présidentielle de 2023. Guy-Nzouba-Ndama qui fait actuellement face à la justice gabonaise n’est plus dans la course. Alexandre Barro Chambrier continue de faire le forcing pour que l’opposition se rallie à lui et le designe comme le candidat unique, un rêve qui ne sera jamais réalité dans la mesure où il ne fait pas le poids et n’inspire pas du tout. Paulette Missambo quant à elle est fragilisée par le depart de Paul-Marie Gondjout de l’UN avec plusieurs élus locaux qui ont décidé de former l’Union Nationale Initiale (UNI). Chacun de ces opposants espèrent être le candidat unique pour l’élection présidentielle de 2023.
Face au Parti Démocratique Gabonais ( PDG ) fort et uni, on se demande bien comment l’opposition gabonaise pourrait inquiéter la majorité présidentielle à 7 mois des élections générales. Si l’élection présidentielle de 2023 devait se tenir dans 1 mois, l’opposition serait perdante c’est sûre. La division, les guerres de leadership continuent un peu plus de la rendre instable. Une instabilité que les gabonaises et les gabonais ont bien remarqué.