Si la presse française est réputée pour avoir des journalistes qui font preuve de sérieux dans leur travail et d’éthique dans le traitement de l’information, ce n’est pas le cas pour Maria Malagardis qui s’est sans doute trompée de vocation. Ces nombreuses bévues dans ce métier qui la font passer pour une lanceuse d’alerte, une activiste où pour une journaliste adepte des fake news nous amène à croire qu’elle aurait peut-être dû renoncer à porter sa veste de journaliste qu’elle retourne à chaque fois qu’elle en à l’occasion.
Après avoir remué ciel et terre pour obtenir un visa pour le Gabon, la journaliste de Libération qui est actuellement sur le territoire gabonais dans le cadre du One forest Summit a déjà fait parler d’elle négativement, tant ses intentions de ternir l’image du Gabon sont plus fortes que tout autre chose.
C’est sur le réseau social Twitter que Maria Malagardis a tenté d’attribuer au Gabon une vidéo où l’on voit en enfant qui nage dans une maison inondée, sous le regard de ses parents, qui semblent totalement dépassés par les intempéries. Malsaine et de mauvaise foi, elle a pris le soin d’accompagner la vidéo avec une légende qui indique clairement son intention de montrer un Gabon où tout va mal : « La vie quotidienne au Gabon au moment du One Forest Summit qui démarre ce mercredi à Libreville ».
Quelques minutes après sa publication, la journaliste de Libération a été sèchement recadrer par le très remuant Ministre de la Communication, Rodrigue Mboumba Bissawou, qui est un fin connaisseur des réseaux sociaux. Démontrant que sa vidéo était une fake news, le membre du gouvernement gabonais a tout de suite rétabli la vérité.
« Il s’agit du Mozambique et non du Gabon », lui a fait savoir Rodrigue Mboumba Bissawou. Avant de revenir à la charge : « Quand on se pose en donneurs de leçons, il faut au minimum dire la vérité. La liberté de la presse c’est aussi faire preuve d’honnêteté intellectuelle. » .
Après le recadrage du Ministre gabonais de la Communication et les nombreuses railleries qu’elle a essuyé sur Twitter, Maria Malagardis a supprimé son tweet mensonger. Refusant de présenter un mea culpa aux autorités gabonaises pour sa lourde faute, la journaliste n’en démord pas. Elle continue de publier sur son compte des articles qui indiquent qu’elle veut en découdre avec le Gabon et ces dirigeants. Car pour elle, le pays d’Ali Bongo Ondimba ne devrait pas bénéficier d’une aussi bonne visibilité sur la scène internationale en matière de lutte contre les changements climatiques.