Le Gabon est l’un des rares pays en Afrique à avoir mis en place une mesure permettant la gratuité du transport urbain. Élèves, étudiants, fonctionnaires et biens d’autres ne dépensent aucun centime pour se déplacer à travers le Grand-Libreville à bord des bus de la société de transport Trans’urb. Cette décision du Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba qui permet aux populations de lutter contre la vie chère est d’une grande aide pour les gabonaises et les gabonais. Très prochainement, la gratuité du transport urbain devrait se déployer à l’intérieur du pays, le gouvernement réfléchit actuellement à renforcer les moyens roulants de la Trans’urb afin de rendre cela soit possible.
Au Gabon, la gratuité du transport urbain coûte chaque année 13 milliards de francs CFA à l’État. Cette facture pourrait encore croître d’ici là, d’autant plus que le gouvernement gabonais envisage d’élargir cette mesure aux villes de l’intérieur du pays. Cette ambition des autorités gabonaises nécessite plus d’accompagnement à l’endroit de cette société de transport qui est fortement appréciée par les populations. Le 15 mai dernier, le sujet a longuement été évoqué à la Primature par le Premier Ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, le Ministre des transports et le responsable de la société Trans’urb.
Au cours de cette séance de travail, il était notamment question de «regarder le plan de déploiement qui est en œuvre, et comment faire pour mieux accompagner cet outil de l’État qui rend des services très importants aux Gabonais. Avec les demandes accrues à l’intérieur du pays, nous devons tout faire pour accompagner Trans’urb qui est l’instrument principal dans ce domaine», a fait savoir le chef du gouvernement. Il est à noter que l’accompagnement dont devrait bénéficier Trans’urb concernera son organisation, son équipement et sa logistique.