Le nouveau porte-parole de la présidence de la transition, Max Olivier Obame Ndong était face à la presse le 30 septembre dernier. Si il est longuement revenu sur les différentes actions menées par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) au cours de ces dernières semaines, le successeur de Jessye Ella Ekogha a également dénoncé le désordre au sein de l’administration gabonaise. Pour lui, plus rien ne sera comme avant. Le Gabon entame une nouvelle ère, a-t-il indiqué.
Nommé le 28 septembre dernier à l’issue du Conseil des Ministres en qualité de conseiller spécial et porte-parole de la présidence de la transition, Max Olivier Obame Ndong n’a pas perdu de temps. Deux jours après sa nomination, le 30 septembre, il était devant les hommes des médias. Lors de son point de presse, le journaliste de formation a tenu à apporter quelques éclaircissements sur l’action du CTRI. Il n’a pas manqué d’évoquer la question liée au fonctionnement de l’administration gabonaise qui, était jadis gangrénée par le copinage et le favoritisme. Un problème que l’exécutif souhaite très vite résoudre.
« Depuis plusieurs années les règles de notre administration n’étaient plus véritablement respectées. Ni les critères d’âge, ni les critères d’ancienneté. Des compatriotes accédaient aux fonctions sans répondre à des critères précis à cause du copinage, du favoritisme, du népotisme. », a indiqué le porte-parole de l’exécutif.
Avec les mesures implémentées par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le rétablissement de l’ordre au sein de l’administration de notre pays est en cours. Cela passe par le changement des dirigeants et la façon de procéder qui n’était pas du tout apprécié. C’est la fin de la récréation.