Dans sa deuxième phase de développement, celle inhérente à l’exploitation, la mine de fer de Belinga va générer des milliers d’emplois avec en priorité l’embauche des populations gabonaises. C’est ce qu’a annoncé le Ministre en charge des mines au Président de la Transition, Chef de l’État, Brice Oligui Nguema au cours d’une récente audience.
« Au centre des recommandations de la feuille de route, il sera question d’embaucher massivement des nationaux (…) Le projet Belinga permettra la création de 300 emplois directs dans la première phase, tandis que la seconde phase offrira jusqu’à 5000 emplois directs, sans compter la sous-traitance », a expliqué Hervé-Patrick Opiangah au terme d’une récente audience avec le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema.
Plus de 5000 emplois directs, réservés en priorité aux Gabonais
À en croire le membre du gouvernement, la même priorité aux Gabonais sera exigée à la compagnie minière Reminac, filiale du groupe Genmin, dans l’exploitation du fer de Baniaka dans la province du Haut-Ogooué, tout comme à l’opérateur économique chinois en phase d’installation à Ndjolé, dans le Moyen-Ogooue.
Miser sur la formation
Il est également à noter qu’un accent sera également mis sur la formation des Gabonais dans le secteur des mines car, d’après le ministère des Mines, l’objectif est, à terme, de ne solliciter l’expertise extérieure qu’en cas de nécessité.
La mine de fer de Belinga, située dans le nord-est du Gabon, est en effet présentée comme l’un des plus grands gisements d’hématite à haute teneur non développés au monde. « Belinga est important en termes de création de valeur, car chaque indication dont nous disposons montre que le projet a le potentiel d’être à grande échelle et de très haute qualité », a déclaré la directrice de Fortescue Metals, Fiona Hick, au World Mining Congress le 27 juin dernier. Le groupe a prévu d’investir 200 millions de dollars sur la période 2023-2024 pour développer ce gisement de fer découvert en 1955.