Le 6 octobre dernier, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a rendu public la liste des 98 députés et des 70 sénateurs devant siégés au parlement tout au long de la transition. Après la divulgation des identités des parlementaires, plusieurs voix ce sont levées au sein de l’opinion pour dénoncer le manque de représentativité de la société civile et la forte présence des Pdgistes. L’une des figures emblématiques du Copil Citoyen, Geoffroy Foumboula était monté au créneau pour revendiquer la nomination du syndicaliste Jean Remy Yama dans l’une des chambres du Parlement gabonais, une revendication qui n’avait pas lieu d’être d’autant plus que l’absence du leader de la dynamique unitaire était liée à une simple omission, une erreur humaine que le CTRI a très vite rectifiée.
Ce 8 octobre 2023, le CTRI a procédé à un réaménagement parlementaire. En effet, une modification majeure a été apportée suite à une omission. En effet, si le syndicaliste Jean Remy Yama ne faisait pas partie des 168 parlementaires nommés par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions, ce n’est plus le cas. Son nom figure désormais parmi les 70 Sénateurs de l’hémicycle Georges Rawiri.
Une omission rectifiée par le CTRI
Dans la liste des sénateurs qui a été divulguée le 6 octobre 2023, on peut se rendre compte du nom d’un Sénateur qui apparaît deux fois, il s’agit du vénérable Roland Moutoumbou Ndjoungui. Cette répétition erronée a tout de suite créé l’absence de Jean Remy Yama de la liste. S’étant rendu compte de cette erreur, le CTRI a très vite rectifié le tir en nommant le syndicaliste.
Si certains évoquent un rétropédalage de la part des autorités gabonaises, il n’en est rien. Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema et le CTRI ne fonctionnent sous la dictée de personne.