Ce 30 octobre 2023 s’est ouverte la session inaugurale du Sénat de la Transition à l’hémicycle du Palais Omar Bongo Ondimba. Cette cérémonie a été rehaussée par la présence du Premier ministre et des membres du gouvernement de la Transition. Nommée présidente du Sénat par le Président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), Paulette Missambo ambitionne de faire de cette institution une enceinte ouverte à l’expression d’un plus grand nombre d’opinions.
«Si nous voulons d’un Sénat davantage à l’initiative et dont la plus-value est perçue par les populations, nous devons réfléchir à l’organisation de notre travail. À cet égard, je poserai deux principes. Premièrement, le respect de la diversité d’opinions : chacun de nous doit pouvoir s’exprimer et faire valoir ses idées, en toute sérénité, en toute liberté et dans le respect de l’autre. Deuxièmement, la rationalisation du débat : il s’agira d’éviter la redondance entre le travail en commission et en séance publique», a prescrit Paulette Missambo.
Pour l’ancienne Présidente de l’Union Nationale (UN), malgré les conclusions de la conférence nationale attendues par la population, les réflexions des membres de cette institution de la Transition devront être toutes tournées vers deux grands chantiers : la réforme du système électoral pour la tenue des élections démocratiques dans un environnement apaisé et la réorganisation de l’espace civique et de la vie publique, «gage d’un mieux-vivre ensemble». Mais également sur l’articulation et le fonctionnement des institutions.