Le Président de la transition gabonaise, le Général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema séjourne à Dubaï depuis ces derniers jours dans le cadre de la COP28. Lors de ce sommet important sur le climat où il va plaider pour une meilleure compensation carbone, le Président gabonais est l’un des plus attendus, si ce n’est le plus attendu du continent africain, d’autant plus que son pays détient le plus haut taux de séquestration nette de CO2 au monde. Il absorbe plus de CO2 qu’il n’en rejette.
En Afrique, jamais un pays n’a fait preuve d’autant de leadership en matière de protection de l’environnement comme le Gabon. Au cours de ces 20 dernières années, le pays a multiplié les initiatives visant à mieux protéger ses espaces verts qui représentent aujourd’hui un espoir pour la planète toute entière qui est frappé de plein fouet par le réchauffement climatique. Prenant part à la COP28 à Dubaï, Brice Oligui Nguema est à la tête d’un pays qui est considéré comme le champion africain de la préservation de l’environnement.
Le Gabon demeure l’un des rares pays au monde à séquestrer conséquemment du carbone. En effet, selon une étude de l’Agence nationale des parcs nationaux sur les émissions et absorptions de dioxyde de carbone des forêts gabonaises ; le pays, à travers ses grands arbres, absorbe un net de plus de 100 millions de tonnes par an. «La séquestration du carbone au Gabon est bénéfique pour le monde entier», a déclaré un membre de la délégation du Gabon aux Émirats Arabes Unis.
Le Gabon est l’un des pays les plus engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique. Son territoire est recouvert à 88 % par la forêt équatoriale, deuxième poumon vert de la planète. Les autorités gabonaise mettent en œuvre toute une série de politiques publiques, considérées comme exemplaires, visant à préserver la forêt, l’océan et la biodiversité.