Le Président de la Transition gabonaise, le Général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est exprimé ce le 1er décembre dernier à la tribune de la COP28 à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis. Lors de son allocution devant les dirigeants du monde entier réunis pour trouver des solutions urgentes aux changements climatiques, le nouvel homme fort du Gabon a poussé un coup de gueule (légitime), à l’endroit des grands pollueurs qui tardent toujours à financer l’adaptation des pays les moins avancés.
Le 1er décembre 2023, le Président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), le Général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema a délivré un discours d’anthologie à la tribune de la COP28 à Dubaï. Présentant les actions de son pays qui est réputé pour être le champion africain en matière de préservation de l’environnement, le Président gabonais a mis tout le monde d’accord. « Je vous parle d’un pays ; le Gabon, qui représente 11% du bassin du Congo, possède 88% de couverture forestière et tient un rôle essentiel dans l’action climatique mondiale», a-t-il souligné devant les dirigeants du monde entier.
Le Gabon, champion de la captation carbone
Le Gabon est un absorbeur net de carbone : il émet très peu et absorbe beaucoup. Il fait partie des pays les plus positifs en matière de carbone au monde et, à ce titre, il sert la planète et l’humanité. Brice Oligui Nguema a tenu à le rappeler une fois de plus, montrant ainsi le rôle prépondérant de son pays en la matière. « Le Gabon est un véritable puits de carbone à préserver, qui absorbe quatre fois plus de tonnes qu’il n’en émet, en stockant chaque année dans ses forêts, plus de 100 millions de tonnes. », a-t-il martelé .
Coup de gueule : « les certificats de bonne conduite ne se mangent pas ! »
Poursuivant son discours, ponctué de faits, Brice Oligui Nguema a tenu à souligner que la préservation de cet immense poumon de la planète a un coût pour le Gabon et ses habitants. «Mon peuple, aspire à continuer dans la préservation de ses forêts riches en biodiversité. Mais en échange de quoi ? Des certificats de bonne conduite ? Hélas ! Ils ne se mangent pas !», a-t-il lancé.
Pour lui , il est grand temps que les efforts et les actions de son pays face au réchauffement climatique soient enfin récompensés. « Il m’apparait donc impératif de reconnaitre et récompenser ce rôle crucial que jouent les forêts du Gabon, dans la préservation de la biodiversité, l’absorption du CO2 et la protection des écosystèmes», a-t-il indiqué.