Depuis qu’il est à la tête du pays, le chef de file du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema a lancé une vaste opération dans le secteur des hydrocarbures qui consiste à renforcer la souveraineté pétrolière du Gabon. Après l’annonce historique du rachat d’Assala Energy, l’État est en passe de récupérer le permis « Dionga Irundu n°G5-118.
La société Addax Petroleum poussée vers la sortie ?
Jusqu’ici détenu par Addax Petroleum, le permis Dionga Irundu n°G5-118 sera bientôt entre les mains de l’État gabonais qui entend le mettre à la disposition de la Gabon Oil Company. En effet, dans une correspondance datée du 5 janvier 2024, le directeur général des hydrocarbures du Gabon, Ernest Ndong Nguéma somme la société pétrolière chinoise de restituer dans le domaine privé de l’Etat le permis « Dionga Irundu n°G5-118 » dont le contrat d’attribution expire le 11 mars prochain.
En conséquence, « nous vous demandons de prendre toutes les dispositions nécessaires pour le retour dans le domaine privé de l’Etat de l’ensemble des champs régis par le CEPP Dionga Irundu n°G5-118 au soir du 11 mars prochain », précise le courrier. Pour rappel, le champ pétrolier Dionga Irundu n°G5-118 produit environ 6 000 barils de pétrole par jour. C’est le seul détenu par Addax Petroleum. Cela pourrait donc mettre fin à l’activité du groupe chinois au gabon.
Renforcement des capacités de production de la GOC
Le 11 mars prochain, la gestion de ce champ pourrait donc revenir à la GOC qui est dans une nouvelle dynamique depuis l’annonce du rachat d’Assala Energy. La GOC qui produit actuellement près de 13.000 barils par jour va booster sa production avec les champs d’Assala ( plus de 50.000 barils par jour ) et celui de Dionga Irundu n°G5-118 ( 6000 barils par jour). La société gabonaise produira ainsi un total de 70.000 barils par jour. Un véritable bond.