Au Gabon, depuis hier soir, plusieurs médias se sont empressés de relayer une fake news de Jeune Afrique. Selon le média panafricain, l’ex première dame du Gabon, Sylvia Bongo Valentin et son fils Noureddin Bongo Valentin, tous deux incarcérés à la prison centrale de Libreville depuis plusieurs mois déjà auraient été exfiltrés de ce pénitencier avant d’être transférés dans une villa de la capitale gabonaise. En réalité il n’en est rien, indique une source du palais du bord de mer.
À Libreville les fake news ont toujours eu le vent en poupe. Entre les médias qui rechignent à avoir recours au recoupement de l’information et des internautes qui manquent cruellement de discernement, les fake news sont une source d’inspiration pour justifier ses limites. Jeune Afrique vient encore de ventiler une fausse information, dans quel intérêt on s’interroge, si ce n’est créer la confusion et la dispersion au sein de l’opinion gabonaise à l’heure où le pays est résolument tourné vers une nouvelle marche de son histoire.
Sylvia Bongo et son fils sont toujours à sans famille !
« L’ex-première dame et son fils, d’abord incarcérés à Sans famille, la prison centrale de Libreville, sont à présent détenus dans une villa de la capitale gabonaise », a-t-on pu lire dans l’article de Jeune Afrique publié hier soir, intitulé « Sylvia et Noureddin Bongo transférés de la prison de Libreville vers un « lieu tenu secret ». Une information totalement fausse, affirme une source proche du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI. La même source indique également en souriant que cela serait totalement incohérent d’autant plus que ces deux personnalités font l’objet d’une information judiciaire et attendent leur jugement qui est prévu pour cette année.