Ce jeudi 11 janvier 2024, la mairie de Port-Gentil, le Conseil départemental de Bendjé, les directions provinciales de la Santé, de l’Habitat et de l’Urbanisme, l’Église catholique et protestante ont reçu un premier lot de 10 véhicules. Cette dotation du Président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) vise à renforcer les capacités opérationnelles des principaux bénéficiaires au service de la province de l’Ogooué-Maritime.
Lors de son récent séjour dans l’Ogooué-Maritime, le président de la Transition, le général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema avait reçu plusieurs doléances des populations, dont celle inhérente à une forte demande en matériel roulant pour les services décentralisés des localités. Il s’était engagé à matérialiser cette réclamation des compatriotes. Pragmatique dans l’âme, le Président gabonais a tenu sa promesse.
Un premier lot de 10 véhicules a été acheminé en direction de la ladite province. Après réception, c’est le ministre des Affaires étrangères, chargés de l’Intégration sous régionale et des Gabonais de l’étranger, Michel Régis Onanga Ndiaye qui, a procédé à la remise des clés des véhicules à la mairie de Port-Gentil, au Conseil départemental de Bendjé, à la direction régionale de la Santé, de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre, à l’église catholique et à l’église protestante. Ce matériel roulant vise à renforcer les capacités opérationnelles et à améliorer la qualité des services de ces différentes administrations.
« Ce n’est qu’une première action et pour le reste il faut continuer à être patient. Il faut avoir à l’esprit le service public… Tout le monde connaît les spécificités de Port-Gentil. Voilà pourquoi ces véhicules sont des 4×4», a fait savoir Michel Régis Onanga Ndiaye.
« Ces véhicules ne sont pas des véhicules de tourisme »
S’agissant de celles et ceux qui ont pour habitude d’utiliser ces véhicules à des fins personnelles, le membre du gouvernement a brandi une mise en garde. « Que vous ayez à l’esprit le principe de responsabilité car, ces véhicules ne sont pas des véhicules de tourisme. Ils sont à usage administratif et c’est le CTRI qui gère ce pays, sous-entendez qu’il y a derrière ces véhicules un mécanisme de contrôle», a-t-il conclu.