Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions vient de lancer son offensive visant à lutter contre les fake news. Le 12 janvier dernier, le porte-parole du CTRI, le Colonnel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi a annoncé la création d’un site d’information et d’une application. Ces deux plateformes déjà disponibles marquent ainsi une révolution majeure dans le secteur de la communication de notre pays.
Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) vient de procéder au lancement officiel de deux nouvelles plateformes numériques afin de mieux lutter contre la désinformation en République gabonaise. Une véritable révolution digitale en matière de communication institutionnelle. Il s’agit d’un site internet dénommé « CTRIGABON.COM » et d’une application.
À travers ces outils numériques, le CTRI souhaite ainsi véhiculer des informations fiables à ses compatriotes qui, sont très souvent livrés à des fake news. Il est également question pour Oligui Nguema et ses hommes de garder la main sur l’information publique dans une période cruciale pour le pays : la restauration des institutions. « Ces plateformes sont les sources officielles uniques du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) visant à fournir des informations fiables, à combattre la désinformation et à promouvoir l’engagement des citoyens. », a souligné le porte-parole du CTRI, lors de la lecture du communiqué numéro 040.
Ainsi, l’application « CTRI », disponible sur Play Store de Google. Elle offre un accès direct à l’information. Elle permet également aux abonnés de recevoir des notifications en temps réel sur les actualités officielles publiées par le CTRI. Le site internet « CTRIGABON.COM » vient en complément de l’application. La création de ces deux plateformes numériques n’est pas anodine. Elle intervient après la circulation de la fausse information selon laquelle Sylvia Bongo Ondimba et son fils, Noureddin Bongo Valentin auraient été exfiltrés de la prison centrale de Libreville. Une information fausse que le CTRI aurait très vite démenti si ces deux nouveaux outils digitaux étaient déjà en place.