La récente nomination de Cyril Ndong en tant que directeur général adjoint à l’économie numérique a secoué les couloirs du pouvoir. L’époux de l’actuelle ministre de la communication et des médias se retrouve au centre d’une tempête politique, alimentée par des allégations de népotisme et de continuité des pratiques de l’ancien régime.
La controverse a éclaté suite aux déclarations du chef du département communication de la présidence de la République lors d’une interview accordée à Gabon24. Il a non seulement critiqué ouvertement la nomination de Cyril Ndong, mais a également appelé la ministre de la communication à en tirer les conséquences. Les remarques acerbes ont jeté une lumière crue sur les liens entre politique et famille, alimentant les soupçons d’influence indue au sein du gouvernement.
De plus, les critiques ont souligné l’ironie apparente de la situation, où une ancienne activiste de l’opposition se retrouve à reproduire les schémas qu’elle dénonçait autrefois. Les allusions à une « grossière nomination » ont alimenté les tensions déjà vives au sein de l’opinion publique, qui voit en cette décision une trahison des promesses de changement et une persistance des pratiques du passé.
Malgré les tentatives de certains partisans de justifier cette décision, la pilule a du mal à passer du côté de la présidence, où les critiques se multiplient et où le spectre des erreurs passées hante encore les esprits.
Alors que les appels à la démission se multiplient et que l’opinion publique gronde, il semble que le sort de Cyril Ndong soit déjà scellé. Cette saga politico-familiale pourrait bien avoir des répercussions durables sur le paysage politique du Gabon.