Le Gabon s’apprête à organiser le dialogue national inclusif devant procéder à la mise en œuvre d’une nouvelle constitution et d’un nouveau code électoral. Réunissant toutes les forces vives de la nation, ce grand événement est plus que crucial pour le pays qui souhaite écrire une nouvelle page de son histoire après avoir été durant plus de 50 ans dirigé par le régime Bongo-PDG. Ce grand conclave national devrait débuter le 1er avril prochain à en croire la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoué Mezui Mintsa.
Le samedi dernier à Owendo, au Pavillon Dorian, le chef de file du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), Brice Oligui Nguema a présidé le second séminaire préparatoire du dialogue national inclusif. Au sortir de cette séance de travail, le Ministre de la Réforme des Institutions, Murielle Minkoué Mezui Mintsa a lâché quelques informations aux médias présents. Elle a indiqué que cette conférence nationale débuterait le 1er avril prochain. « Nous sommes prêts. Nous sommes prêts pour le 1er avril. », a-t-elle indiqué.
Un dialogue qui se veut inclusif
« Nous avons travaillé sur le projet de décret qui convoquerait et réorganiserait le dialogue national prévu en avril prochain. La spécificité, c’est qu’il est d’abord inclusif. Tous les participants devraient représenter toutes les catégories socio-professionnelles. Nous n’avons mis personne de côté. Nous avons également présenté les aspects financiers de manière un peu plus détaillée parce que la dernière fois nous n’avons pas pu aborder cette question. »
Ainsi, durant 1 mois, plus de 1000 participants issus du Gabon tout entier et de la diaspora devront décider de l’avenir de leur pays. Cette grande rencontre nationale sera présidé par l’archevêque métropolitain de Libreville, Mgr Jean-Patrick Iba-Ba.