Au Gabon, la vie n’a jamais été aussi chère. Chaque mois, les prix des produits de première nécessité augmentent sans qu’aucune explication ne soit donnée aux populations qui sont plus qu’excédées. À la tête du pays depuis le 30 août 2023, le chef de file du CTRI, le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema s’est engagé à tout mettre en œuvre afin de trouver des solutions urgentes pour juguler l’inflation. Instruit par le Président gabonais et sous pression, le gouvernement gabonais a présenté une série de réflexions urgentes visant à alléger le panier de la ménagère.
Instruit par le Chef de l’État, le gouvernement lance l’offensive
Brice Oligui Nguema est plus que jamais déterminé à en découdre avec la vie chère. Ce 11 mars 2024, au palais de la rénovation, en présence du Vice-Président de la République, du Premier Ministre, de plusieurs membres du gouvernement, Brice Oligui Nguema a pris connaissance des mesures qui permettront de faire face au phénomène de la hausse des prix des produits de première nécessité et de consommation courante dans notre pays.
Présentée par le Ministre de l’Économie et des Participations, cette réflexion urgente, fruit des négociations avec les opérateurs économiques, entrera en vigueur le 18 mars prochain, et ce, sur toute l’étendue du territoire gabonais. Elle concerne la réduction des prix de première nécessité, des matériaux de construction, des billets de train et de vols domestiques.
Un travail méthodique avec tous les acteurs économiques du pays
« Nous avons choisi de travailler avec méthode, dans le silence, en négociant pied à pied avec les opérateurs économiques en vue de parvenir à la réduction d’un certain nombre de prix de produits alimentaires, de matériaux de construction et en lien avec le transport sur une série ciblée d’articles. Nous sommes donc venus présenter au président les résultats de ces réflexions, les arrêtés qui ont été pris à la suite de ces travaux. », a déclaré le Mays Mouissi à la sortie de la séance de travail.
Une réflexion urgente qui coûte 6 milliards de FCFA à l’État
Il a également indiqué que ce travail a été rendu possible grâce aux efforts financiers du contribuable gabonais. « Nous avons accepté que l’État perde 6 milliards de FCFA de collecte de recettes. Ces 6 milliards nous allons les injecter de façon à réduire de manière proportionnelle les dépenses de consommation des ménages via les baisses des prix que nous avons obtenues dans les négociations avec les opérateurs économiques. », a conclu le membre du gouvernement au micro de la presse présidentielle.
« Le gouvernement a ainsi indiqué au Chef de l’État l’ensemble des décrets pris et les opérations de communication à mener auprès des populations en vue d’indiquer de nouveaux tarifs. Notons que leur entrée en vigueur est prévue pour le lundi 18 mars 2024. », a indiqué le communiqué de la communication présidentielle.