Félicité par le corps diplomatique accrédité au Gabon, qui lui a présenté ses vœux de Nouvel An ce lundi 6 janvier au palais, le chef de l’Etat a réaffirmé son attachement au respect scrupuleux de la loi par tous.
Ali Bongo Ondimba a reçu, lundi, les vœux du corps diplomatique accrédité au Gabon. Profitant de l’occasion, au nom de ses pairs, Philippe Mangou, ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire au Gabon, a adressé ses félicitations au chef de l’Etat, entre autres, pour la qualité de sa diplomatie dans la sous-région de l’Afrique centrale, sur le continent et au-delà, notamment dans le cadre de son combat pour le climat. Les efforts du président gabonais pour le raffermissement de la démocratie dans son pays ont également été vivement salués par le doyen des diplomates.
S’il a reçu volontiers ces différentes attentions, le président de la République n’a pas moins laissé entendre que beaucoup reste à faire. Toutefois, sur le plan national, son combat pour la consolidation de la démocratie et l’Etat de droit reste intact. « En 2017, a-t-il rappelé, j’annonçais la tenue d’un dialogue inclusif entre toutes les forces vives de la Nation, et j’invitais la communauté internationale à nous accompagner dans ce processus, dont l’objectif final est la consolidation de notre démocratie, de l’Etat de droit, de la bonne gouvernance et du développement. »
Deux ans après, et alors que plusieurs résultats du Dialogue politique d’Angondjé sont perceptibles, notamment avec les réformes de la Cour constitutionnelle et la mise en place du Centre gabonais des élections (CGE), les révisions du Code pénal et du Code de la Communication, le chef de l’Etat affirme qu’« au Gabon, nul n’est au-dessus de la loi ».
« Comme vous le savez, s’est-il adressé aux diplomates, j’attache du prix au renforcement de notre démocratie et à la consolidation de l’Etat de droit au Gabon. C’est- à-dire au respect scrupuleux de la loi par tous. […] A cet égard, je note que vous saluez les efforts de probité que j’exige aujourd’hui, plus que par le passé, de toute personne détentrice d’une charge publique. Ma récente adresse à la Nation traite fort justement de ces questions. »