Cinq mois avant la tenue à Bordeaux de cette rencontre à laquelle prendront part une cinquantaine de chefs d’État du continent, le président gabonais est l’un des premiers à être officiellement convié au Sommet Afrique-France prévu en juin prochain en France. Ali Bongo Ondimba a reçu, jeudi 9 janvier, l’invitation officielle d’Emmanuel Macron par l’entremise de Jean Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères.
Si certains de ses contempteurs avaient prétendu que ses relations avec son homologue français s’étaient détériorées ces derniers mois, en raison notamment de ses ennuis de santé et de son retrait momentané de la scène publique, il n’en est rien. Ali Bongo Ondimba et Emmanuel Macron entretiennent plus que jamais des relations amicales et fraternelles dictées par les liens de coopération entre leurs deux pays. Le leader français vient d’ailleurs d’en donner la preuve, ce jeudi, à la faveur de la visite au Gabon de Jean Baptiste Lemoyne.
Reçu en audience au palais présidentiel, le secrétaire d’État auprès du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères a transmis à Ali Bongo Ondimba l’invitation officielle du président français, faisant ainsi de lui un des premiers chefs d’État du continent à être conviés au Sommet Afrique-France prévu du 4 au 6 juin prochain à Bordeaux.
Organisé sous le thème de la «ville durable», ce sommet réunira une cinquantaine de dirigeants africains ainsi que de nombreux investisseurs internationaux. Il s’agira, informe le comité d’organisation, «de partager les réussites acquises et de construire les succès futurs des villes françaises et africaines, sur un principe « gagnant-gagnant »».
Ayant démontré son leadership continental en matière de préservation de l’environnement, Ali Bongo Ondimba qui n’a pas cessé de promouvoir le développement durable, à commencer par son propre pays, devrait être une des personnalités ressources à cette rencontre. Rappelons d’ailleurs que le président gabonais assure la présidence de la CEEAC. Il pourrait donc de fait, au nom de ses pairs, défendre les intérêts de l’Afrique centrale. D’autant que, précise-t-on, «le sommet aura une très forte dimension économique et environnementale».
À Bordeaux, la France et ses partenaires africains travailleront à «développer une nouvelle collaboration politique et de nouveaux partenariats économiques, incluant partage et échange de connaissances, mais également des partenariats dans des domaines comme la santé, l’éducation, l’urbanisme et la culture», informe l’organisation du sommet.