Actuellement en liberté avant de comparaître à nouveau devant la Cour d’appel le 13 janvier prochain pour outrage au président de la République, Landry Amiang Washington a déclaré mercredi au micro de la chaîne de télévision française TV5Monde Afrique qu’il n’avait jamais insulté Ali Bongo. Un mensonge éhonté que les internautes ont aussitôt contredit en le rappelant au mauvais souvenir de ses multiples invectives et appels à l’assassinat du président de la République via les réseaux sociaux.
Aussitôt sorti de prison après y avoir séjourné 3 ans durant pour des faits d’escroquerie, d’outrage au chef de l’État et d’appel à la révolte, Landry Amiang Washington semble être retombé dans ses travers. Ce mercredi 8 janvier, l’activiste pro-opposition a été pris en flagrant délit de mensonge alors qu’il était interviewé par la télévision française TV5Monde Afrique. Il affirme sans honte qu’il n’a jamais porté d’invectives à l’endroit d’Ali Bongo Ondimba, donc d’avoir été interpellé en 2016 sans aucun motif et d’avoir subi 3 ans de privation de liberté sans justification.
«Je ne sais pas c’est quoi l’insulte. Qui peut me démontrer que j’ai insulté en disant quoi ?» s’est-il en effet interrogé tout naturellement dans l’élément diffusé au journal télévisé de nuit sur ce média.
Comme outrés par le déni de l’activiste à qui certains, y compris son avocat Me Jean Paul Moumbembe, ont conseillé de faire amende honorable et de reconnaître ses fautes, de nombreux internautes ont aussitôt rappelé à l’indélicat ses posts haineux et injurieux, notamment à l’endroit d’Ali Bongo Ondimba. Morceaux choisis :
– «Porte-moi plainte si tu veux. Chien, idiot ! Toi, Ali Bongo, il s’agit de toi. […] Enfant maudit», avait-il proféré dans un de ses nombreux directs sur Facebook.
– «Il n’y a-t-il pas un nationaliste dans l’armée ? Tous ces officiers sont tous des p** ? Quelqu’un ne peut pas buter ce gars d’Ali Bongo, lui foutre une balle à la tête pendant qu’il prend son avion, ou bien péter son avion en l’air ?» invitait-il une autre fois toujours par le même canal, tout en disant assumer le moindre ses propos.
Par respect pour les lecteurs et surtout pour le chef de l’État, notre site n’a pas souhaité rappeler ici les prises de parole nauséabondes de l’activiste qui, au demeurant, n’en a pas vraiment fini avec la justice. En effet, Landry Amiang Washington est appelé à répondre de ses propos à l’encontre du chef de l’État le 13 janvier prochain. Il risque gros.