Le chef de l’État gabonais a reçu, jeudi 16 janvier, son homologue angolais avec lequel il s’est entretenu sur les questions liées aux relations bilatérales et multilatérales entre leurs deux pays. Ayant été absent lors de cette rencontre organisée récemment à Libreville, João Lourenço a également échangé avec Ali Bongo Ondimba sur la 9e session du Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).
Annoncé 48 heures plus tôt, João Lourenço est arrivé à Libreville ce jeudi. Le dirigeant angolais a été reçu en audience au palais présidentiel par son homologue Ali Bongo Ondimba. Les deux hommes, dont c’est la troisième rencontre officielle depuis l’arrivée au pouvoir du président de l’Angola, ont discuté de l’état des relations de coopération entre leurs deux pays. Des relations que Manuel Domingos Augusto, le ministre angolais des Relations extérieures, a jugées excellentes et en passe de connaître un renforcement.
«Comme vous le savez, on appartient tous à la CEEAC et son Excellence, le président Lourenço n’a pas pu venir au sommet de décembre. Pour ça, c’est une occasion aussi pour discuter avec son Excellence, le président Ali Bongo, des sujets sur la revitalisation de la CEEAC et de voir comment on va implémenter les décisions de ce Sommet de décembre», a expliqué le patron de la diplomatie angolaise, lors de sa conférence de presse au palais présidentiel.
Les deux dirigeants, selon le ministre angolais des Relations extérieures, ont également abordé d’autres sujets d’intérêt commun, liés notamment au développement et à la bonne gouvernance dans leurs pays respectifs. Déterminés à conduire leurs deux pays à l’émergence, Ali Bongo et son invité n’ont en effet pas éludé la question de la lutte contre la corruption. Une mission dans laquelle ils sont tous deux engagés actuellement.
Aussi, les deux chefs d’État se sont-ils mutuellement souhaité beaucoup de courage et de la réussite dans leur croisade contre toute forme de violation de la loi et d’autres actes visant à ralentir le développement de leurs deux pays.