La demande de l’avocat des quatre membres de la société civile frappés d’interdiction de sortie du territoire national et contre lesquels une plainte pour dénonciation calomnieuse a été annoncée par l’avocate de Noureddin Bongo Valentin, accusé injustement, est la preuve que les accusateurs ont désormais peur d’être confrontés à la justice. Ils semblent d’ailleurs regretter leurs calomnies à l’endroit du jeune Coordinateur général des Affaires présidentielles.
Dans un courrier parvenu mercredi 22 janvier au procureur de la République, Anges Kevin Nzigou demande qu’une mesure d’interdiction de sortie du territoire national soit prise à l’encontre de Noureddin Bongo Valentin. Si l’avocat justifie sa demande d’interdiction de sortie du territoire national par le respect de «l’équilibre entre les parties aux procédures croisées en cours», des observateurs estiment par contre que l’initiative du défenseur de Georges Mpaga, Marcel Libama, Ghislain Malanda et de Jean Rémy Yama est la preuve que les quatre mousquetaires ont désormais peur d’être confrontés à la justice.
Les quatre membres de la société civile sont en effet les initiateurs, depuis le 10 janvier, de trois plaintes contre le Coordinateur général des Affaires présidentielles. Ils l’accusent d’«actes de criminalité financière en bande organisée». Une accusation que la présidence de la République, par la voix de son porte-parole Jessye Ella Ekogha, a vivement dénoncé.
Pour beaucoup, la raison de la crainte des quatre accusateurs, donc de l’initiative de leur conseil, est l’annonce, il y a quelques jours, de la riposte de Noureddin Bongo Valentin. Son avocate, Me Claude Dumont Beghi, a annoncé une plainte pour dénonciation calomnieuse.