Depuis plusieurs heures, la famille Bongo Ondimba est une nouvelle fois au cœur des débats, suscitant questionnements, mais surtout ragots et contrevérités de la part d’un groupe d’internautes de la diaspora gabonaise, dont les cibles désignées semblent être la Première Dame du Gabon Sylvia Bongo Ondimba et le Coordinateur général des affaires présidentielles Noureddin Bongo Valentin. Qu’en est-il véritablement ?
Comme il fallait s’en douter avec l’absence d’activités de certains de nos compatriotes en France ou aux États-Unis, un nouveau débat pour le moins inutile visant des membres de la famille Bongo Ondimba a vu le jour ces dernières heures sur les réseaux sociaux. Au centre des lubies et autres ragots diffusés sur la toile : une descente des forces de l’ordre au domicile de Joséphine Kama Dabany (plus connue sous son pseudonyme d’artiste Patience Dabany) au cours de laquelle elle aurait été brutalisée.
«Il n’en est strictement rien. Du moins, pas tel que cela est raconté de façon extrapolée par certaines personnes visiblement mal intentionnées depuis plusieurs heures sur Internet», défend une source qui assure connaître le fin mot de l’affaire, et selon qui «ces extrapolations honteuses visent un seul but : ternir l’image de Mme Sylvia Bongo Ondimba et celle de son fils Noureddin Bongo Valentin, dont les initiatives posées depuis le début de la crise du coronavirus au profit de leurs compatriotes en difficultés semblent déranger».
Pourtant cette source l’assure, les deux personnalités n’ont rien à avoir avec les véritables faits liés notamment à la descente des forces de l’ordre chez la mère du président de la République. De même, il ne s’agissait pas d’une mission de répression comme tentent désespérément de le faire croire certains activistes, mais au contraire une mission visant à renforcer la sécurité de Patience Dabany, une personne du 3e âge, donc vulnérable.
Selon des sources en effet, soucieux et inquiet de la sécurité de sa mère, Ali Bongo Ondimba a exigé un plus de rigueur dans la sécurité de celle-ci. D’autant que, profitant de sa vulnérabilité et de sa générosité bien connue des Gabonais, Patience Dabany ferait l’objet de fortes pressions de la part de certains membres de sa famille et de proches. Certains n’hésitent plus à abuser de sa confiance. Les instructions du chef de l’État visaient donc à interdire certaines entrées au domicile de sa mère, tout en veillant à la bonne gestion de ses ressources en ces temps difficiles dus à la Covid-19.
Question : où est le lien avec Mme Sylvia Bongo Ondimba et celle de son fils Noureddin Bongo Valentin. Réponse : nulle part.