Nommée Première ministre ce jeudi 16 juillet, l’ex-ministre d’État à la Défense nationale est une femme d’expérience ayant occupé plusieurs postes de responsabilité dans la haute administration publique, en passant par la mairie de Libreville. Son nouveau poste est loin d’avoir été usurpé.
Portée à la tête du gouvernement ce jeudi 16 juillet 2020, Rose Christiane Ossouka Raponda n’est pas une novice, ni en politique ni au sein de l’administration publique dont elle devient désormais la patronne. Parmi les fidèles soutiens du président de la République dont elle bénéficie d’une confiance sans faille, l’ex-ministre d’État à la Défense nationale doit son poste à l’expérience qui a toujours justifié sa carrière.
Gestionnaire expérimentée
Le nouveau chef du gouvernement est diplômé en économie de l’Institut gabonais de l’économie et des finances (IEF) avec une spécialisation en finances publiques. Un diplôme qui lui a permis d’occuper au début des années 2000 le poste de directrice générale de l’Économie et directrice générale adjointe de la Banque de l’Habitat du Gabon (BHG).
Rose Christiane Ossouka Raponda a fait son entrée au gouvernement en 2012 en qualité de ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique.
Femme de terrain et première femme maire de Libreville
Entrée en politique depuis son jeune âge, la nouvelle Première ministre est une femme de terrain qui n’hésite pas à aller au front quand cela s’avère nécessaire. Un caractère qui a valu d’acquérir l’estime de beaucoup, y compris au sein de sa formation politique, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont elle devient un des élus municipaux dans le 3e arrondissement de la commune de Libreville, en 2014.
Elle est par la suite élue présidente du conseil municipal, devenant ainsi la première femme maire de la plus grande ville du Gabon post-Indépendance. À l’Hôtel de Ville de Libreville, Rose Christiane Ossouka Raponda a mené plusieurs réformes, assainissant par la même occasion les finances de l’institution. L’ancien édile a d’ailleurs laissé à son départ un excédent de près de 27 milliards de francs CFA. Elle apparait dont pour beaucoup comme la femme de la situation.