De la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba à d’autres femmes ministres et responsables de l’administration publique, la nomination de l’ex-ministre d’État à la Défense nationale est considérée comme une nouvelle preuve de ce qu’Ali Bongo Ondimba tient parole dans le cadre de la promotion de la femme gabonaise à qui il a consacré une décennie exclusive.
On en convient, la nomination au poste de Premier ministre de Rose Christiane Ossouka Raponda ouvre une nouvelle page de l’histoire du Gabon. Le président de la République l’a lui-même rappelé jeudi, c’est la première fois qu’une femme occupe cette fonction dans le pays. Pourtant, certains ne s’en étonnent pas plus que ça. Pour eux, c’est une nouvelle preuve de la confiance placée par Ali Bongo Ondimba en la femme gabonaise pour qui il a décrété la période allant de 2015 à 2025 « Décennie de la Femme gabonaise ».
Ainsi, ce qui est apparu, il y a cinq ans, comme un véritable plaidoyer pour la femme est davantage en train de prendre forme. Le chef de l’État prouve en effet qu’il tient parole quant à sa volonté de promouvoir le leadership de la femme qu’il n’a jamais hésité à mettre au-devant de la scène, en lui confiant des postes de responsabilité. Et de la Première Dame à d’autres femmes ministres et responsables de l’administration publique, la nomination de Rose Christiane Ossouka Raponda à la tête du gouvernement, une première au Gabon, a suscité plusieurs réactions positives.
« Aujourd’hui est un grand jour dans l’histoire de notre pays. Après avoir été la première femme à occuper les fonctions de maire de Libreville, Madame Rose Christiane Ossouka Raponda, devient aujourd’hui, la première femme à occuper les fonctions de Premier ministre. Le Gabon, à travers cette désignation, envoie un message fort de confiance envers le leadership des femmes, qui constitue résolument un atout pour le développement social de nos nations. Bravo ! » Sylvia Bongo Ondimba, Première Dame du Gabon.