Contrairement aux fausses informations diffusées sur certains médias et relayées sur les réseaux sociaux cette nuit, Georges Bruno Ngoussi n’a pas été gardé à vue au B2. Proche de l’opposant Jean Ping, le pasteur de l’Eglise Nazareth a regagné son domicile après quelques heures d’interrogatoire.
Après avoir dit son intention de ne pas y répondre, le révérend Georges Bruno Ngoussi s’est finalement rendu, jeudi 23 juillet, dans les locaux de la Direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire (DGCISM), communément appelée B2. Si rien n’a véritablement filtré sur les raisons, l’on sait toutefois qu’il y avait été convoqué « pour affaire le concernant ».
L’on sait aussi que, contrairement aux fausses informations diffusées sur certains médias et relayées sur les réseaux sociaux cette nuit, le responsable de l’Eglise Nazareth a bel et bien regagné son domicile après quelques heures d’interrogatoire. Le fondateur de la Radiotélévision Nazareth (RTN) n’a donc pas été gardé à vue au B2 comme le prétendaient certains. Des acteurs majeurs de la société civile gabonaise, à l’instar de Georges Mpaga, ont d’ailleurs reconnu que l’homme d’Église est sorti libre du B2 une douzaine d’heures après y être entré.
Colonel à la retraite de la sécurité pénitentiaire, le pasteur Georges Bruno Ngoussi est aussi reconnu comme un acteur politique. Il a été candidat à l’élection présidentielle de 2009. En 2016, il a soutenu l’opposant Jean Ping. Ces dernières semaines, avec d’autres responsables religieux, il avait menacé de rouvrir son église en dépit de la fermeture des lieux de culte décidée par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.