Le ministre du Pétrole a reçu le directoire de Pizolub, le 4 août à Libreville. Cette rencontre visait à trouver les voies et moyens pour sauver l’entreprise publique, en proie à d’énormes difficultés.
En difficultés depuis plusieurs mois, Pizolub est sur la corde raide. Une situation ayant contraint le ministre du Pétrole à échanger avec la direction générale de cette société publique, le 4 août à Libreville. «Nous avons obligation de trouver une solution car c’est un outil stratégique que nous ne pouvons pas nous permettre de voir sombrer. Nous sommes donc tenus de trouver des éléments de réponse aux maux qui minent aujourd’hui Pizolub», a affirmé le ministre du Pétrole, Vincent de Paul Massassa.
Pizolub est spécialisée dans la fabrication, le conditionnement des lubrifiants automobiles et industriels, ainsi que la fabrication des emballages métalliques et plastiques. En arrêt de production, Pizolub ne parvient plus à payer son personnel. Face à cette situation critique, le membre du gouvernement estime qu’il faut «réorganiser les choses afin de rendre l’activité de production et de commercialisation de Pizolub plus dynamique et fructueuse».
Un horizon partagé par le Président du conseil d’administration de la société en difficultés. «Pizolub a des problèmes mais nous sommes là pour sauver cette entreprise. Il n’est pas question que Pizolub ferme ses portes», a assuré Fabien Ombouma, regrettant cependant que Pizolub souffre d’une «concurrence déloyale» du secteur informel. Pizolub a été créée en 1978 par l’Etat gabonais, qui détient 52 % des actions.