Opposant parmi les plus virulents de la province de l’Ogooué-Maritime, Féfé Onanga est malade depuis quelques jours et nécessite une évacuation hors du pays. Seulement, le président du Rassemblement populaire des radicaux (RPR) ne peut pas compter sur son «ami» Jean Ping, connu pour lâcher ses soutiens en moments de difficulté.
Du côté de Port-Gentil, les nouvelles ne sont pas bonnes pour l’opposition. Un de ses acteurs les plus virulents, Féfé Onanga, est malade depuis plusieurs jours, informent des médias nationaux.
« J’ai un problème de nerf et je ne parviens plus à me lever », a confié récemment l’opposant radical, grand défenseur de Jean Ping, à nos confrères de Gabonactu.com. Son état est si préoccupant qu’il nécessite une évacuation sanitaire hors du Gabon ; en Tunisie, précisent des proches.
Seulement, cette évacuation ne saurait se faire sans moyens financiers conséquents. Or, c’est connu, Féfé Onanga ne roule pas sur l’or. Pour l’heure, dit-il, « je me débrouille avec la famille, les amis et connaissances, mais ce n’est pas facile ».
Lâché par Jean Ping
Dans la capitale économique du Gabon, beaucoup s’étonnent de ce que ce proche et fidèle défenseur de Jean Ping n’ait pas encore bénéficié du soutien de son « ami » pour se faire soigner de la maladie qui menace sa vie. Il n’y a pourtant rien d’étonnant dans l’attitude du candidat malheureux de la présidentielle de 2016, rappellent d’autres riverains.
En effet, Jean Ping n’est pas connu comme un « ami » doué de compassion, y compris vis-à-vis de ses proches. «M. Ping n’est pas un grand généreux, vous savez. Confie un jeune militant de l’opposition. Il l’est encore moins avec ses employés ou nous autres jeunes militants qui lui permettons encore d’exister politiquement.»
Présenté par certains jeunes comme «un lâcheur », Jean Ping a d’ailleurs défrayé la chronique il y a quelques mois. D’abord avec les révélations de l’ancien ministre Frédéric Massavala Maboumba, puis celles de l’avocat du jeune informaticien ivoirien Yeo Sihifowa. Tous deux revendiquant leur collaboration avec l’opposant ont été lâchés par celui-ci alors qu’ils étaient en prison au Gros-Bouquet. D’autres alliés actuellement incarcérés ne bénéficient pas le moins du monde de son soutien.