Incarcéré en janvier 2017, l’ancien ministre de la Promotion des investissements a comparu ce jeudi 24 septembre devant la session criminelle spécialisée, qui l’a finalement condamné à trois ans de prison et 100 millions de FCFA. Sa libération a donc été prononcée.
Parmi les premières victimes de l’opération anticorruptionbaptisée « Mamba« , Magloire Ngambia a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville le 10 janvier 2017. Àl’époque, il occupait le poste de conseiller du président de la République.
Si son procès avait été plus d’une fois renvoyé pour diverses raisons imputables aussi bien à l’accusation qu’à la défense, c’est ce jeudi 24 septembre 2020 qu’il a eu lieu au palais de justice de Libreville. Magloire Ngambia a en effet été présenté devant la Cour criminelle spéciale. Une audience au terme de laquelle l’accusé, qui aurait reconnu l’ensemble des faits qui lui étaient reprochés, a été remis en liberté.
D’autant plus que le procureur général a requis contre le prévenu le même nombre d’années déjà passées en détention, soit plus de trois ans. L’ancien ministre devra également payer une amende de 100 millions de FCFA, précisent des témoins de l’audience.
Son séjour à la prison du Gros-Bouquet, Magloire Ngambia le doit aux faits qui lui ont été reprochés pendant son passage au méga ministère de la Promotion des investissements, des Transports, des Travaux publics, de l’Habitat, du Tourisme et de l’Aménagement du territoire. Il se serait rendu coupable de détournement de deniers publics.