Lui ayant accordé une audience récemment à son cabinet, la Première ministre a échangé avec l’administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) sur les ambitions de la société qui envisage d’ouvrir une nouvelle mine dans le sud-est du pays pour accroître sa production de manganèse.
Dans les projets de la filiale gabonaise du groupe Eramet depuis quelques années, le projet baptisé « Comilog 2020 » est en passe d’être lancé. L’annonce a été faite par Léod-Paul Batolo, lors d’un entretien que lui a accordé la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, le 24 septembre dernier. Il s’agit de l’ouverture d’une nouvelle mine à Franceville conforme aux ambitions de l’entreprise qui vise l’objectif de 7 millions de tonnes de manganèse exploitées d’ici à 2023.
« La Comilog continue son programme de développement. Nous sommes sur le programme « 7 millions de tonnes » et, au quatrième trimestre, nous allons ouvrir la nouvelle mine, dite « Okouma » à Franceville », a précisé l’ADG.
Selon Léod-Paul Batolo qui a sollicité une nouvelle fois le quitus du gouvernement gabonais, cette nouvelle mine devrait permettre à sa société de passer d’une production de 4,5 millions de tonnes de manganèse à près du double en moins de quatre ans. La société n’a pas manqué d’assurer que cette ambition tient également compte du respect de l’environnement et de la création d’emplois, particulièrement chez les jeunes.
Et si certains ont récemment émis des doutes quant à la capacité pour l’entreprise de surmonter la crise actuelle, l’ADG répond : « La société a pu montrer sa capacité de résilience et se porte très bien, puisque nous avons pu pendant ce premier trimestre développer notre activité et battre même nos records. »