Au terme de la séance de travail qu’il a eue lundi 5 octobre avec les membres de la taskforce sur la dette intérieure mise en place à l’initiative du président de la République en juin dernier, estimant les résultats provisoires « probants », le Coordinateur général des affaires présidentielles a promis que l’État règlera ses obligations vis-à-vis des entreprises dans les meilleurs délais.
Quatre mois après la mise en place à l’initiative du président de la République, Ali Bongo Ondimba, de la taskforce sur la dette intérieure, les choses tendent de plus en plus à se préciser quant au paiement des créances de l’État vis-à-vis des opérateurs économiques locaux dont il est redevable. D’autant plus que cestrois derniers mois un travail de fond axé sur la vérification de cette dette a été fait, qui a permis d’établir que « sur la part de cette dette, 2/3 n’est pas justifiée », tel que l’a réaffirmé le Coordinateur général des affaires présidentielles.
S’étant entretenu lundi 5 octobre 2020 avec les membres de la taskforce, en compagnie du Conseiller spécial, porte-parole de la présidence de la République Jessye Ella Ekogha, Noureddin Bongo Valentin a en effet pris connaissance de ce que cette partie de la dette injustifiée, un temps réclamée par les entreprises adjudicataires des marchés publics, a été purement « abandonnée » de commun accord avec ces opérateurs n’ayant pas réalisé les travaux qui leur avaient été confiés par l’État.
Aussi, dans un tweet, le proche collaborateur du chef de l’État annonce-t-il que le reste de la dette auditée et justifiée par la livraison totale ou partielle des chantiers « sera réglée avec diligence ».