Pour en finir avec le trafic d’influence dont sont souvent victimes les opérateurs économiques lors des inspections des agents municipaux, le maire par intérim de la commune de Libreville exige désormais que tout inspecteur prétendant être mandaté par l’Hôtel de Ville soit muni d’un ordre de mission actualisé.
Selon Serge William Akassaga Okinda, « certaines brigades de l’Inspection générale municipale procèdent à des interventions et/ou missions sur le domaine public communal avec des ordres de mission non conformes ». Dans un communiqué interne daté du lundi 12 octobre 2020, le maire par intérim de la commune de Libreville exprime clairement son intention d’en finir avec ces écarts de conduite courants du temps de son prédécesseur et dont les opérateurs économiques n’avaient pourtant cessé de se plaindre sans suite.
Décision a donc été prise par le maire intérimaire de conditionner les interventions sur le terrain par un document officiel et actualisé. Ainsi, informe-t-il que depuis le 10 octobre, « toute mission de terrain reste impérativement subordonnée à la présentation d’un ordre de mission en bonne et due forme, en cours de validité et signé par le maire intérimaire ».
Serge William Akassaga Okinda rappelle en effet que, « pour des besoins de continuité de l’administration, l’ensemble des documents y relatifs restant valides avaient cours pour la période allant du mardi 7 juillet au vendredi 9 octobre 2020 ».
En conséquence, les commerçants sont invités à ne pas se laisser contrôler par des agents municipaux présentant des documents ne portant pas la signature du maire intérimaire actuel, ou mentionnant une date inférieure au 10 octobre 2020. Pour les autorités municipales, cette nouvelle ligne de conduite vise à en finir avec le trafic d’influence et autres magouilles souvent imputées aux agents de l’Hôtel de Ville de Libreville.