À la suite de l’élection du Gabon au Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies (ONU), le président de la République qui accueille le vote des membres dudit conseil comme « un honneur » ne l’accueille pas moins comme « une lourde responsabilité » pour son pays.
À l’occasion de l’Assemblée générale des Nations-Unies organisée mardi 13 octobre 2020, le Gabon a brillamment été élu au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. Aprèsquelques années d’absence, le pays intègre ainsi le groupe des États d’Afrique qui avait quatre sièges à pourvoir.
Au Gabon, cette élection a plutôt bien été accueillie, d’autant plus que celle-ci prouve, si besoin était, la présence continue d’Ali Bongo Ondimba sur la scène diplomatique internationale. Tout comme cette élection aux côtés d’autres pays du continent tels que la Côte d’Ivoire, le Malawi et le Sénégal, montre que le pays fait encore office de bon élève en la matière.
Au regard du résultat du scrutin, 176 voix favorables sur les 192 votants, le président de la République n’a pas caché sa satisfaction. « C’est un grand honneur », a réagi Ali Bongo Ondimba. Conscient de sa nouvelle position au sein de l’ONU, le chef de l’État assure également que cette élection est « une lourde responsabilité » pour son pays qui devra honorer ce nouveau statut de membre du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.
« Ici, comme ailleurs, promet Ali Bongo Ondimba, notre pays, dont la diplomatie est très active, continuera d’œuvrer en faveur des droits humains et de promouvoir en particulier l’égalité femme-homme et le droit de chacun à vivre dignement dans un environnement sain. »