Près de trois mois après la dissolution de la Gabon Oil Marketing (GOM), l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) estime que le plan social en vue devrait tenir compte de la situation de crise actuelle. Aussi, la structure syndicale recommande-t-elle à la direction générale d’apprêter une enveloppe de 2,5 milliards de FCFA.
2,5 milliards de FCFA. C’est le montant qu’a récemment annoncé l’ONEP au sujet de la liquidation de la GOM, dont la dissolution a été prononcé à la faveur du Conseil des ministres du 14 août dernier. Chef de file en second de l’organisation syndicale, Sylvain Mayabith a en effet fait quelques propositions à la direction générale. Il l’a notamment exhorté à tenir compte de la situation de crise actuelle.
Or, assure-t-il retrouver un emploi n’est pas chose aisée actuellement. De plus, relève-t-il, « la situation de la société n’est pas moribonde ». Pour le secrétaire général adjoint de l’ONEP, « il faut donc que l’Etat accorde le maximum de moyens à ces agents pour leur permettre de se reconvertir ».
Le leader syndical plaide en faveur d’un « plan social à visage humain » au profit de ces anciens employés, dont on dénombre 40. Pour espérer que cette requête aboutisse, les employés de la défunte GOM, inquiets, demandent l’arbitrage du ministre du Pétrole, du Gaz, des Hydrocarbures et des Mines, Vincent de Paul Massassa.