La Première ministre a échangé récemment avec le président de la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel sur les nombreuses dérives observées ces derniers temps sur les réseaux sociaux. Rose Christiane Ossouka Raponda lui a exprimé sa préoccupation.
Devenu le champ du tout possible, les réseaux sociaux sont en passe de tuer la véritablement liberté d’expression ou d’opinion défendue par les Nations. Au Gabon, les plateformes virtuelles n’en finissent plus de cautionner d’innombrables dérives, au point que la cheffe du gouvernement a dû se saisir de la question en convoquant, jeudi 12 novembre, à son cabinet Joël Dominique Ledaga.
Rose Christiane Ossouka Raponda a souhaité exprimer ses préoccupations au président de la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel après son constat sur les réseaux sociaux de nombreuses « violation des droits et libertés de nos concitoyens, l’exploitation illicite ou inappropriée des données à caractère personnel, etc. ». Elle l’a explicitement instruit de faire cesser ces dérives. Pour la cheffe du gouvernement « une régulation adaptée est nécessaire ».
Aussi, a-t-elle préconisé d’opter pour des « renforcements de nos capacités juridiques, institutionnelles et techniques ». Pour ce faire, elle a créé une commission technique dédiée. Celle-ci devra travailler avec laquelle la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel, dit-elle, « en vue d’élaborer des solutions concrètes et opératoires ».
« En ce domaine aussi, nous avons une obligation de résultats. Certaines choses, qui sont intolérables, doivent changer »,prévient la Première ministre.