Lancées aussitôt après sa nomination au poste de Coordinateur général des affaires présidentielle, les initiatives de Noureddin Bongo Valentin contre la corruption aux côtés du président de la République montrent déjà des résultats plus que positifs avec notamment le gain par le Gabon de 13 places au dernier classement réalisé par la Fondation Mo Ibrahim.
Avec un score de 47,7 sur 100, qui représente sa meilleure performance dans le domaine du développement humain avec 61 points, le Gabon apparaît au 29e rang sur 54 pays dans l’Indice Mo Ibrahim de la gouvernance africaine (IIAG) en 2020. Ausein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cemac), le pays arrive en première position.
À Libreville, la nouvelle a été accueillie positivement, et les experts y voient une nouvelle opportunité pour booster les investissements dans le pays. D’autant plus que ce classement montre une fois de plus que les efforts entrepris par les autorités gabonaises ces dernières années en vue de l’amélioration du climat des affaires portent leurs fruits. L’amélioration de la gouvernance y est pour beaucoup, indiquent certains experts.
« Remarquable performance pour le Gabon. 13 places gagnées dans le classement 2020 de la Fondation Mo Ibrahim pour notre pays qui est 1er dans la CEMAC. Le résultat de la bonne gouvernance (lutte acharnée contre la corruption et les détournements de fonds) prônée par le président Ali Bongo Ondimba », a commenté sur Twitter Noureddin Bongo Valentin, humble comme à son habitude.
Pourtant, beaucoup s’accordent à reconnaître que sans son implication, ce gain de 13 places dans l’Indice Ibrahim n’aurait pas été possible. En effet, dès sa nomination le 5 décembre 2019, le Coordinateur général des affaires présidentielles a lancé une vaste opération de lutte contre la corruption et les détournements de fonds aux côtés du chef de l’État qui lui en a donné instruction. Moins d’un après, les résultats sont visibles et le Gabon conforte un peu plus son leadership dans la sous-région.
Ces derniers mois, chargé de faire la lumière sur la dette intérieure de l’Etat, Noureddin Bongo Valentin est front contre les créances douteuses ayant révélé une vaste tentative d’escroquerie. Sans s’immiscer plus que de raison, il veille au travail de la taskforce mise en place à cet effet en juin dernier, à l’initiative du Président.