Moins d’un an après sa nomination au poste de Coordinateur général des affaires présidentielles (CGAP), les initiatives ont déjà porté leurs fruits, au point que le Gabon est parvenu à remonter de 13 places dans le dernier indice Ibrahim de la Fondation Mo Ibrahim, faisant du pays un des exemples de bonne gouvernance sur le continent.
Nommé en 2019, Noureddin Bongo Valentin aura passé sa première année à son poste en décembre prochain. Pourtant, en 11 mois seulement après, le Coordinateur général des affaires présidentielles a déjà imposé sa marque et convaincu le plus grand nombre par sa discrétion et son style de travail. Pragmatique, il a permis au pays de reconquérir quelques investisseurs internationaux sceptiques, en améliorant considérablement le climat des affaires.
La taskforce sur la dette intérieure
Mise en place en juin 2020 à l’initiative du président de la République, la taskforce sur la dette intérieure a été confiée à Noureddin Bongo Valentin qui, sans s’immiscer dans les travaux des experts, en assure la supervision et le bon fonctionnement. Cette structure a permis ces derniers mois de mettre la lumière sur une vaste tentative d’escroquerie, dont la victime aurait été le contribuable.
La taskforce a en effet découvert plus de 440 milliards de francs CFA de créances douteuses réclamées par plusieurs dizaines d’entreprises locales à l’État gabonais. Celles-ci ont assuré, il y a quelque mois, avoir réalisé des travaux pour le compte de l’État. Seulement, après vérification faite sur le terrain, il s’est avéré pour nombre d’entre elles que les commandes publiques passées et attribuées n’ont jamais été livrées conformément aux différents cahiers des charges.
L’implication du jeune collaborateur du président de la République a donc permis à l’État de faire des économies. D’autant plus qu’il n’aura pas plus à payer la totalité des 650 milliards de FCFA de dette auditée jusque-là.
Indice Ibrahim
En moins d’un an, Noureddin Bongo Valentin est parvenu à redorer l’image écornée du Gabon dans le domaine de la bonne gouvernance. La preuve a été donnée récemment à la suite de la publication du dernier rapport de la Fondation Mo Ibrahim. Dans son indice annuel, la Fondation classe le Gabon au 29e rang sur 54 pays.
Dans l’Indice Mo Ibrahim de la gouvernance africaine (IIAG) en 2020, le Gabon obtient en effet un score de 47,7 sur 100. Ce qui représente sa meilleure performance dans le domaine du développement humain avec 61 points. Les efforts des autorités gabonaises dans la lutte contre la corruption portent donc des fruits.
Pourtant, à la présidence de la République, l’on s’accorde à reconnaître que beaucoup reste à faire. Et ces derniers jours, le pays a d’ailleurs renforcé son régime de prévention et de répression de la corruption et de l’enrichissement illicite. Un message positif envoyé aux bailleurs de fonds.