Alors que tous les objectifs de cette rencontre ont été atteints avec notamment la passation des charges effectuée entre Ali Bongo Ondimba et son homologue congolais Denis SassouN’Guesso à la tête de la Communauté, une bien curieusepolémique est née sur les réseaux sociaux, relative à l’absence de 5 chefs d’État sur les 11 compte la CEEAC.
Organisé, entre autres, dans l’objectif d’un changement de personne à la tête de l’organisation, le 18e sommet des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a bel et bien eu lieu ce vendredi 27 novembre 2020 à Libreville. Sur les 11 présidents que compte la communauté, plus de la moitié était présente à Libreville, et les images de la cérémonie qui s’est déroulée en présentielle l’attestent si en était besoin.
À Libreville, se sont donc 6 chefs d’État, y compris Ali Bongo Ondimba, l’hôte de cette rencontre, qui ont honoré de leur présence au sommet. Il s’agit de : Jaoa Lourenço (Angola), Évariste Ndayishimiye (Burundi), Faustin Archanges Touadera(Centrafrique), Denis Sassou N’Guesso (Congo-Brazzaville),Idriss Deby Itno (Tchad).
À ce sommet tenu dans la capitale gabonaise, seulement cinqchefs d’État n’ont donc pas pu effectuer le déplacement ce vendredi 27 novembre. Il s’agit de : Teodoro Obiang Nguéma(Guinée équatoriale), Ernesto de Carvalho (Sao Tomé et Principe) et Paul Biya (Cameroun).
S’il est connu que pour des problèmes de santé, encore plus en ces temps de pandémie de coronavirus, le président camerounais est moins disposé à voyager, les quatre autres absents ont dû faire face à différentes urgences dans leurs pays respectifs, explique un membre du protocole à la présidence de la République.
« Endeuillé après le décès de sa petite sœur, le président de la Guinée équatoriale n’a pas pu effectuer le voyage sur Libreville. Il a dû se faire représenter presque au pied levé par le président de l’Assemblée nationale, Gaudencio Mohaba Messu. Quant à Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le président de la RDC, il a dû se rendre au nord de son pays où règnent des tensions depuis quelques semaines. Les dirigeants du Rwanda et de Sao-Tomé-Et-Principe ont quant à eux été empêchés par leurs agendas. Il n’empêche, tous les États membres de la CEEAC ont été représentés par des délégations de haut niveau », explique.