Si certains ont cru que le litige ayant opposé un temps l’Église catholique et les autorités gabonaises il y a quelques semaines avait altéré les rapports cordiaux entre l’État gabonais et le Vatican, la rencontre du mercredi 2 décembre entre Ali Bongo Ondimba et Mgr Francisco EscalanteMolina confirme qu’il n’en est strictement rien.
Avant de se plier finalement à la date du 30 octobre fixée par le gouvernement, dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la pandémie de coronavirus, l’Église catholique du Gabon et les autorités s’étaient lancées dans un bras de fer. Mais plusieurs semaines après, la sagesse ayant dicté sa loi, ce conflit est désormais loin derrière.
Et si certains, pour le moins mal avisés, avaient laissé courir la rumeur selon laquelle les rapports entre l’État gabonais et le Vatican avaient connu de fortes frictions suite à cette affaire liée à la réouverture des lieux de culte en temps de Covid-19, mal leu en a pris. Dans un post sur sa page Facebook, Ali Bongo Ondimba assure qu’il n’en est strictement rien. Bien au contraire.
Pour preuve, le chef de l’Etat et le Nonce apostolique, Mgr Francisco Escalante Molina se sont entretenu mercredi 2 décembre au palais présidentiel à Libreville. « Nos échanges ont été particulièrement chaleureux », rapporte Ali Bongo Ondimba.
Aussi, le Président assure-t-il que « les relations entre le Gabon, pays de grande tolérance, et le Vatican, représentant de l’Église catholique, sont, depuis toujours, empreintes d’une grande confiance et d’un profond respect mutuel. Rien ni personne ne pourra les altérer ». Voilà qui coupe les mauvaises langues.