Quatre mois seulement après son entrée au gouvernement en qualité de ministre déléguée, Nicole Jeanine Lydie Robotyép. Mbou vient d’être promue ministre plein à la suite de la démission de son chef hiérarchique Jean-Marie Ogandaga. Pour ses anciens et collaborateurs actuels, sa nomination est la preuve de la confiance placée en cette femme d’expérience par les plus hautes autorités du pays.
Le fait est assez rare pour qu’il marque l’attention des observateurs de la politique gabonaise et suscite l’admiration de beaucoup. Ayant fait son entrée au gouvernement en juillet dernier en qualité de ministre déléguée, Nicole Jeanine Lydie Roboty ép. Mbou a été nommée ministre de l’Économie et de la Relance mercredi 9 décembre. Cette promotion qui intervient au lendemain de la démission de Jean-Marie Ogandaga, son chef hiérarchique, arrive quatre mois seulement après ait été à rejoindre l’équipe dirigée par Rose Christiane OssoukaRaponda.
Au-delà des congratulations qu’ils lui sont adressées depuis cette promotion, nombre de ses anciens et collaborateurs actuels assurent qu’elle mérite amplement la confiance que place en elle le président de la République et la Première ministre. En effet, « Mme Roboty épouse Mbou a les épaules taillées pour remplir à bien les nouvelles missions qui lui sont assignées. Elle assumera sa charge et sera digne de la confiance du chef de l’État », affirme un de ses anciens collaborateurs à la Direction générale de la Dette.
Avant son entrée au gouvernement, la nouvelle ministre de l’Économie et de la Relance est en effet passé par la DGD. De 2013 à 2018, elle y a occupé la fonction de directeur de la Négociation et du Suivi des mobilisations. Mieux, de 2019 à 2020, elle était DGA de la Dette.
Formation
Nicole Jeanine Lydie Roboty ép. Mbou a suivi ses cours universitaires et obtenu son diplôme à Paris 1 (Panthéon Sorbonne), en France. Son passage au Centre d’études financières, économiques et bancaires (CEFEB), à Marseille, lui a également été bénéfique.
Au sein de ce centre de formation créé par l’Agence française de développement (AFD), la nouvelle ministre a en effet bénéficié de l’enseignement qui lui a permis de jouir d’une solide réputation dans les milieux économiques et financiers internationaux, notamment auprès des partenaires au développement du Gabon. D’autant plus que cet établissement spécialisé, placé sous la tutelle du ministère français des Affaires étrangères et du Développement international, forme principalement dans la Coopération bilatérale.