Après avoir décidé de revoir ses ambitions à la baisse au Gabon, en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19, Panoro Energy croit à nouveau au potentiel du Gabon dans le secteur pétrolier. En 2021, l’entreprise norvégienne envisage de forer de nouveaux puits, mais surtout de mettre en production deux autres qui, sur son permis de Dussafu Marin, se sont révélés pleins de promesses.
Panora Energy a bien fait d’y croire. Au Gabon, l’entreprise norvégienne est en passe d’embellir ses chiffres. « De nombreuses initiatives opérationnelles devraient augmenter la production nette au cours des prochains trimestres », a annoncé récemment l’opérateur pétrolier qui exploite un permis de développement et d’exploitation à Dussafu Marin.
Présentée comme « un permis avec de multiples découvertes et perspectives », cette acquisition devrait en effet permettre à Panoro Energy de renflouer ses caisses. L’entreprise annonce qu’elle lancera dès le premier semestre 2021 la production des puis DTM 6-H (foré, mais non lié) et DTM 7-H (foré).
Reprise des forages 6 mois après
Ayant décidé de revoir ses ambitions à la baisse au Gabon, en juin dernier, à cause de la crise sanitaire liée à la Covid-19, en réduisant notamment ses activités de forage dans le pays, avec des prévisions de production annuelle de 2600 barils par jour, la compagnie pétrolière annonce désormais le contraire six mois après. « Au Gabon, nous prévoyons de reprendre les forages au cours du premier semestre de 2021 », a récemment annoncé John Hamilton, le PDG de Panoro Energy.
Le retraitement sismique sur le permis Dussafu Marin a confirmé le potentiel de multiplication par trois des volumes d’hydrocarbures au champ Hibiscus, au large du Gabon.L’opérateur table sur 40 à 50 millions de barils de pétrole récupérables sur le champ Hibiscus.