Cinq jours après son adoption par le Conseil des ministres, la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a brillamment défendu le projet de loi portant modification de la Constitution, expliquant les nombreux avantages que constitue cette modernisation souhaitée par le chef de l’État.
Adopté en Conseil des ministres le vendredi 18 décembre, le projet de loi portant modification de la Constitution a fait l’objet d’une audition à l’Assemblée nationale le mercredi 23 décembre. Comme le prévoit la règle en la matière, c’est la Première ministre qui a porté le texte auprès des députés, membres de la Commission des lois, des affaires administratives et des droits de l’homme.
Face aux représentants du peuple, Rose Christiane Ossouka Raponda « a été brillante », rapporte un député se réclamant de la majorité. En effet, la cheffe du gouvernement, selon lui, a sur parfaitement rendre accessibles les 25 articles concernés par la modernisation de la Loi fondamentale souhaitée par le président de la République.
Elle a particulièrement su expliquer le bienfondé des ajustements voulus dans certaines dispositions de la Constitutionactuelle, dont celles liées à la vacance du pouvoir au sommet de l’État et la nécessité de la création d’un collège devant assurer l’intérim du chef de l’État en cas d’indisponibilité temporaire de celui-ci.
« Depuis la dernière révision constitutionnelle intervenue le 18 janvier 2018, des évènements très importants qui ont impacté le fonctionnement régulier des institutions et des autorités publiques se sont produits. Ces situations ont conduit la Cour constitutionnelle, organe régulateur du fonctionnement des institutions, à dégager des solutions provisoires qui aujourd’hui méritent que le constituant s’y penche, pour se prononcer sur le fond à l’effet d’éviter à la Nation de s’exposer à l’éventualité d’une interruption de la continuité de l’État », a-t-elle expliqué, entre autres.