Comme il l’avait déjà annoncé lors de son discours à la Nation en août dernier, le président de la République a renouvelé, le 31 décembre 2020, son ambition de multiplier le nombre d’emplois dans le secteur de l’exploitation du bois à travers tout le pays. Son objectif est de permettre à 50.000 compatriotes de tirer pleinement profit de cette filière.
L’exploitation du bois est une filière en devenir au Gabon. Ces derniers mois, Ali Bongo Ondimba n’a pas cessé de la présenter comme un des secteurs qui pourvoiront le plus d’emplois dans le pays, en raison de sa forte attractivité et de son potentiel. Le chef de l’État veut en faire un des principaux piliers de l’économie nationale après le pétrole, voire remplacer l’or noir auquel le Gabon est encore trop dépendant, alors que l’industrie pétrolière a connu d’importantes crises depuis 2014.
L’or vert pour remplacer l’or noir
S’il l’avait déjà déclaré ces derniers mois, notamment à l’occasion de son adresse à la Nation, le président de la République ne s’est pas déjugé le 31 décembre, pendant sa présentation des vœux aux Gabonais. Il a en effet réaffirmé son ambition de placer l’exploitation durable et renouvelable de nos ressources naturelles au premier plan.
« Demain, au Gabon, l’or vert […] devra remplacer l’or noir », a-t-il déclaré. Les jugeant lui-même « précis et ambitieux », les objectifs sont de réduire considérablement le taux de chômage dans le pays et de trouver des emplois viables à ses compatriotes.
Du boulot pour 50.000 Gabonais
« D’ici 5 ans, a-t-il annoncé, nous visons la création de 50 000 nouveaux emplois, rien que dans la filière bois. Nous y parviendrons grâce à la transformation locale, sur place, de nos ressources. »
Dans son intervention à l’adresse de ses compatriotes, Ali Bongo Ondimba a également informé qu’« en matière d’emploi, [son] absolue priorité, [son] objectif est de créer chaque année autant de nouveaux emplois que le nombre de jeunes qui rentrent sur le marché du travail ».
Pour y parvenir, le chef de l’État compte particulièrement sur« l’intensification de notre politique de diversification économique ». Une diversification qui, selon lui, doit privilégier les secteurs fortement créateurs d’emplois. La filière bois, l’industrie, l’agriculture, le tourisme et les services en font partie.