Les 40 agents de Gabon Oil Marketing (GOM) ont reçu leurs soldes de tout compte. Un aboutissement marquant la volonté des autorités gabonaise de tenir leur promesse, malgré un contexte économique difficile.
La fin d’un douloureux processus
Actée en août 2020, la dissolution de Gabon Oil Marketing (GOM) est presqu’arrivée à terme. Selon Afrikintelligentsia, les 40 agents de la société spécialisé dans la commercialisation de produits pétroliers finis, ont reçu leurs soldes de tout compte conformément aux dispositions légales en vigueur. Une promesse des autorités malgré un contexte économique difficile.
Le processus a été suivi de près par le puissant Syndicat national des employés du pétrole (Onep) qui défendait un plan social de 2,5 milliards de francs CFA au bénéfice des anciens salariés des filiales de Gabon Oil Company (GOC). Selon la direction générale de GOM, encore en poste car chargée d’expédier les affaires courantes jusqu’à la clôture définitive de la société, le processus de dissolution était inévitable.
Une dette absurde et colossale
Au départ de Patrichi Tanasa, GOM est en situation de quasi faillite. Cette situation a conduit les autorités gabonaises à ordonner la dissolution de GOM et ses filiales. Ancien cadre de Shell Gabon, François Ntombo Tsibah est alors à la tête de l’entreprise avec pour principale mission de recentrer ses activités dans la gestion des participations étatiques.
La nouvelle direction va ainsi parvenir à réduire de 70% les charges de la société, qui passent de 15 à 3 milliards de francs CFA de fonctionnement annuel. Un succès masquant cependant une cruelle réalité. En effet, la dette de GOM est autant absurde que colossale à l’exemple de ce projet de construction d’un réservoir à près de 100 milliards pour le compte d’Olam qui va s’avérer ne pas être aux normes.
Le retour au premier plan de Sogara
De même, les activités de trading de la société faisaient désormais doublon avec celle de la Société gabonaise de raffinage (Sogara) qui vient de retrouver son autonomie. Autant de facteurs ayant conduit les autorités gabonaises à prononcer à contre cœur la dissolution de GOM.