Ayant pris une part active au 34e sommet de l’Union africaine (UA), le samedi 6 février, le chef de l’État gabonais a une nouvelle fois invité ses homologues du continent à se fédérer en vue d’une meilleure campagne de vaccinationcontre la pandémie du coronavirus.
Union et solidarité
En matière de lutte contre le coronavirus, le Gabon est un des pays de l’Afrique qui gèrent le mieux la crise sanitaire actuelle. Pourtant, Ali Bongo Ondimba est convaincu que seul son pays ne parviendra pas à vaincre la pandémie, surtout au moment où les pays du monde s’approvisionnent en vaccin. Pour le président gabonais, il convient que les pays du continent fassent bloc.
Aussi, à l’occasion du 34e sommet de l’Union africaine tenu par visioconférence, le samedi 6 février, auquel il a pris une part active, le chef de l’État a-t-il estimé que « face à la pandémie de Covid-19, l’Afrique doit s’unir ». Un appel qu’il avait déjà lancé quelques mois plus tôt à l’endroit de ses homologues, au moment où la maladie faisait ses premières victimes dans le continent. À l’époque, il avait été écouté grâce à son leadership.
Pour une meilleure vaccination
Pour Ali Bongo Ondimba, en effet, au moment où les pays les plus riches tendent à s’accaparer du plus grand nombre de doses, les vaccins contre la Covid-19 ne doivent pas échapper à l’Afrique. Aussi, exhorte-t-il à ses homologues de « se coordonner et faire preuve de solidarité pour déployer une campagne de vaccination efficace ».
Selon le Centre de contrôle et de prévention des maladies de l’UA (Africa CDC), l’Afrique compte 3,5 % des cas de coronavirus dans le monde, et 4 % des morts officiellement recensés.
Par ailleurs, sur sa page Facebook, le chef de l’Etat n’a pas manqué d’adresser ses félicitations au président en exercice sortant, Cyril Ramaphosa et d’assurer de tout son soutien à son successeur, Félix Tshisekedi qui prend la tête de l’UA pour un an.