Placé à la tête des principaux groupes de travailcréés sous l’impulsion du chef de l’État, le Coordinateur général des affaires présidentielles est parvenu en un peu plus d’une année à accroître la confiance du Gabon vis-à-vis de ses partenaires internationaux, en assainissant notamment la gestion des finances publiques.
Gestion efficace de la dette intérieure
Vis-à-vis de ses partenaires financiers internationaux et des potentiels investisseurs, le Gabon est parvenu à se débarrasser de sa réputation plus ou moins justifiée de « mauvais payeur » entre 2019 et 2020. Comment un tel exploit a-t-il été possible en si peu de temps ? La clairvoyance du président de la République qui a jugé nécessaire de faire une nouvelle fois recours aux taskforces, des groupes de travail mêlant fonctionnaires et consultants pour le règlement de dossiers précis, dont la plupart sont liés à la gestion orthodoxe des deniers publics. Ceux-ci avaient déjà fait leurs preuves quelques années plus tôt.
C’est ainsi que dès juin 2020, Ali Bongo Ondimba a marqué le retour des taskforces, particulièrement uneaxée sur le règlement de la dette intérieure. Le chef de l’État avait par ailleurs décidé de placer à leur têteNoureddin Bongo Valentin, le Coordinateur général des affaires présidentielles. Au palais présidentiel, l’on avait expliqué que la taskforce sur la dette intérieure se justifiait par la matérialisation de la politique de rationalisation des dépenses publiques, en réponse avec la crise économique actuelle. Il s’agissait alors de déceler les vraies créances de l’État à l’endroit des PME locales. Une tâche difficile confiée au jeune collaborateur du Président qui l’a parfaitement assumée.
En effet, souhaitée par la première autorité du pays, cette taskforce visait à faire la différence entre la dette justifiée par des travaux réalisés sur le terrain et celle réclamée sans réelle justification, voire de manière frauduleuse. Au bout de quelques semaines, Noureddin Bongo Valentin et ses collaborateurs sont parvenus à déceler 241 milliards de francs CFA de fausse dette réclamée par des entreprises.
« C’est d’ailleurs grâce au travail de cette taskforce que l’État, par le biais du Trésor public, a pu débloquer peu de temps après 4 milliards de FCFA au profit des PME pour leur permettre de traverser la crise actuelle », confie une source anonyme.
Le prix de l’efficacité
Comme il fallait s’y attendre, le succès ayant suivi ce travail et l’efficacité dont a fait montre leCoordinateur général des affaires présidentielles lui ont valu d’être à nouveau sollicité par le chef de l’État pour assurer la direction d’autres taskforces, à l’instar de celle axée sur l’accélération de la transformation du Gabon d’ici à 2023.
L’objectif de cette taskforce mise sur pied en février dernier est d’assurer le suivi des différents grandschantiers que le gouvernement entend réaliser à compter de l’année courante jusqu’à la prochaine élection présidentielle. Des chantiers qui s’inscrivent tous dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation du Gabon élaboré il y a un mois sous l’impulsion du président de la République.
En somme, la création des taskforces est loin d’être une erreur. Bien au contraire. Ces structures éphémères permettent de renforcer le travail entrepris par les ministères et leurs démembrements. Le choix de Noureddin Bongo Valentin, notamment pour son poste de proche collaborateur du chef de l’État, est assumé en ce qu’il permet au Président d’avoir un regard constant sur le travail en cours en vue du développement de son pays.