À mille lieux des spéculations et autres fantasmes sur le choix de son premier fils pour le poste de Coordinateur général des affaires présidentielles, le président de la République assure dans son interview à Jeune Afrique que Noureddin Bongo Valentin, au-delà d’être de sa progéniture est avant tout un jeune Gabonais extrêmement compétent dans tout ce qu’il entreprend.
En finir avec les spéculations
S’il n’a pas souhaité commenter les spéculations et les contre-vérités distillées dans certains médias et sur les réseaux sociaux au sujet de la place de son fils à ses côtés, en tant que collaborateur, Ali Bongo Ondimba n’a pas non plus fui cette question lors de son récent entretien avec Jeune Afrique. Le chef de l’État a assumé son choix porté sur Noureddin Bongo Valentin qui, au-delà d’être son fils, a réuni toutes les qualités nécessaires pour occuper son poste.
Et, contrairement à ce que croit une infime partie de l’opinion, selon laquelle la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, aurait pesé de son poids pour faire accepter son fils à son poste, le chef de l’État assure qu’il n’en fut strictement rien.
« C’est moi qui lui ai demandé de venir travailler au service des Gabonaises et des Gabonais. Il a alors, sans hésiter, quitté un travail qu’il aimait et dans lequel il réussissait », a affirmé le Président.
Confiance et efficacité
« Il m’assiste au quotidien, veille à ce que mes directives soient bien exécutées et en assure le suivi. Il occupe une fonction très technique. »
Telles sont, de façon ramassée, les principales missions que le président de la République a assignées non pas à son fils, mais au Coordinateur général des affaires présidentielles. Et depuis plus d’un an, l’homme placé à ce poste fait preuve d’une certaine efficacité. « Noureddin, en qui j’ai évidemment toute confiance, est extrêmement compétent », affirme par ailleurs son patron.
Selon Ali Bongo Ondimba, «[Noureddin Bongo Valentin] a également une vision très affirmée du développement du Gabon à long terme, un regard très actuel et une sensibilité particulière sur une série de sujets tels que la formation professionnelle, la lutte contre les inégalités, la protection de l’environnement ».
Le chef de l’État dit enfin apprécier « sa franchise », et précise : « Il n’hésite pas à me dire ce qu’il pense et à tirer la sonnette d’alarme quand il estime que la voie empruntée n’est pas la bonne. »