Figurant parmi les 40 dirigeants du monde invités par le président des États-Unis, le chef de l’État a pris part ce jeudi 22 avril à l’ouverture du sommet virtuel sur l’impact du changement climatique sur l’environnement. Parmi les rares leaders du continent conviés par Joe Biden, Ali Bongo Ondimba a prévenu que l’Afrique fonde des espoirs sur cette réunion.
« Il faut agir ! »
Prévu sur deux jours, le sommet virtuel sur le climat s’est ouvert ce jeudi 22 avril 2021. À l’instar de Félix Tshisekedi (président en exercice de l’UA), Cyril Ramaphosa (président sud-africain), Muhammadu Buhari (président nigérian) et UhuruKenyatta(président du Kenya), Ali Bongo Ondimba a pris part à ce rendez-vous. Le président de la République qui a prononcé un discours à cette occasion n’a pas manqué de défendre les intérêts de l’Afrique dont il est un des cinq représentants à ce rendez-vous dont le terme est annoncé pour le vendredi 23 avril.
À l’adresse des leaders des pays développés, donc les plus pollueurs, le chef de l’État gabonais s’est montré franc. Il a notamment prévenu que « l’Afrique, durement frappée par le réchauffement climatique, attend beaucoup de ce sommet » qui prépare la prochaine Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) prévue en novembre 2021, à Glasgow. Il a appelé ses homologues à plus d’entrain dans la lutte contre effets pervers de la course au développement.
« Il faut agir avec plus de vigueur au niveau mondial pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et donner au pays du Sud les moyens d’adapter leurs économies pour relever le défi, décisif pour l’avenir de notre planète et de notre humanité.La lutte contre le changement climatique doit être une opportunité de développement, un moteur de croissance, y compris pour l’Afrique », a-t-il estimé.
Remerciements
Invité par Joe Biden parmi les 5 représentants du continent, Ali Bongo Ondimba n’a pas manqué d’exprimer ses remerciements au patron de la Maison-Blanche. Mais à la présidence de la République, l’on rappelle que cette invitation était loin d’être fortuite. Dans la perspective de la prochaine COP, le Gabon a été désigné pour diriger le groupe des négociateurs africains.
« Cette invitation de la part du chef de l’État américain est un signe de considération des États-Unis vis-à-vis du Gabon. Il est aussi le signe de la reconnaissance du leadership exercé par le Président Ali Bongo Ondimba sur la scène internationale en matière de lutte contre le réchauffement climatique qui constitue l’enjeu numéro un du siècle sur le plan planétaire », a expliqué Jessye Ella Ekogha, porte-parole de la présidence de la République, lors de sa dernière conférence de presse à Libreville.